
Réalisé par Julian Jarrold
Avec Anne Hathaway, James McAvoy, James Cromwell Plus...
Film américain, britannique.
Genre : Biopic, Romance
Durée : 1h 58min.
Année de production : 2007
Titre original : Becoming Jane
Distribué par La Fabrique de Films
Synopsis: Un portrait de la célèbre écrivain britannique Jane Austen, au travers de son histoire d'amour vécue, à l'aube de ses vingt ans, avec Tom Lefroy...
Mon avis: Attendrie par ce film! Jane est vraiment bien jouée par A Hattaway! On imagine très bien cette époque... Film sympathique!
Répliques:
Le flirt est un art féminin dont il ne faut jamais oublier l'exercice.
Comtesse de Feuillide : Que pensez-vous de M. Lefroy ?
Jane Austen : [Ironique] Ah sa présence est un honneur pour nous.
Comtesse de Feuillide : Vous trouvez ?
Jane Austen : En tout cas c'est son avis. Avec ses airs affectés et ses manières d'irlandais échoué à Londres...
Henry Austen : [La rappelant à l'ordre] Jane...
Jane Austen : [Ne voyant pas Tom arriver derrière elle] Il faut une forte dose d'arrogance pour refuser de danser quand les messieurs sont si peu nombreux. Henry ?
Henry Austen : [Voulant la prévenir] Euh... Jane.
Jane Austen : [Ne l'écoutant pas] Tous tes amis sont-ils aussi désagréables ? De quelle région d'Irlande est-il originaire ?
Tom Lefroy : [Derrière elle] De Limerick, madame.
[Grand blanc]
Je n'ai pas de fortune, pas de châteaux, ma subsistance dépend uniquement d'un vieil homme lunatique et absurde. Je ne peux encore vous offrir le mariage, mais je vous supplie d'entendre ce que j'éprouve : Jane, je suis à vous. Oui ! Je suis à vous. De toute mon âme, je suis à vous. C'est une jolie perspective, non ?
- M. le Comte, votre mari, n'est pas venu présenter ses compliments ?
- Des affaires l'ont retenu ailleurs, madame. Le Comte s'est vu obligé de présenter ses compliments à madame la guillotine.
... Insolent, arrogant, impudent, insupportable, impertinent des hommes... Trop d'adjectifs !
Je crois fermement que l'on doit accompagner un jugement d'un sourire, ou je trouve qu'on se leurre et que l'on ôte à l'être humain une des facettes de sa nature.
Quelles vertus la vie pourrait-elle avoir si nous ne la vivons pas ensemble ?
- Je crois savoir que vous connaissez le Hampshire, M. Lefroy ?
- Depuis l'année dernière.
- Et vous y fûtes longtemps ?
- Très longtemps, M. Warren, près de trois heures.
Parfois l'affection est une fleur timide qui n'éclot qu'avec le temps.
- Pourquoi êtes-vous venu à Londres, monsieur ?
- Pour étudier les lois.
- Bien! Lesquelles ont pour un seul et unique objet ?
- La sauvegarde du droit à la propriété.
- Contre ?
- La plèbe.
- Et l'ordre est ainsi préservé. Parce que nous avons... ?
- [Innocemment] Une grande armée ?
- [Dépité] De bonnes manières, monsieur.
- Dieu du ciel, cette enfant a besoin d'un mari. Mais qui va lui convenir ? Aucun mortel, et par votre faute !
- C'est parce qu'elle a devant les yeux un modèle de perfection.
- 32 ans que je partage votre lit et la perfection n'a pas encore fait son apparition !
- Pas encore...
- Mademoiselle ! Mademoiselle ! Mademoiselle, euh... Mademoiselle ?
- Austen.
- [En saluant] Thomas Lefroy.
- Oui, je sais. Mais... Je suis seule.
- [Insistant] Je suis là, cependant.
- [Agacée] Précisément.
- Pour l'instant, je ne vois que dissipation de nature à estomaquer un ostrogoth. Un fanfaron aux fréquentations douteuses, attiré par le jeu, trainant dans St James comme un jeune écervelé qui n'entends ni rime ni raison. Quel sorte d'avocat serez-vous ?
- Assez typique...
L'ironie, c'est conjuguer deux jugements contradictoires, et puis faire de leur contradiction, avec un sourire, un jugement nouveau.
- Vous êtes sûre que je ne vous ai pas offensée ?
- [Partant presque en courant tellement elle est énervée] Pas le moins du monde !
- Vous dansez avec passion.
- Une femme raisonnable ne montrerait jamais de passion, si son projet était de se trouver un mari.
- Un mari plutôt qu'un amant ?
- N'ayez crainte, M. Lefroy, je n'ai d'aspiration ni pour l'un, ni pour l'autre.
- Vous croyez que cela me sera accordé ?
- Quoi précisément ?
- Vous.
- « Moi », de quelle façon ?
- La vie avec vous ?
- Oui.
- Si vous comptez vous mesurez à l'art de la fiction sur le même pied d'égalité que les romanciers masculins, l'expérience est vitale.
- Croyez-vous ? Et en quoi êtes vous qualifié pour me donner un conseil de ce genre ?
- J'en sais plus sur le monde.
- Ahahaha, oui, infiniment plus, à ce que je sais.
- Assez, en tout cas, pour vous dire que vos vues gagneraient beaucoup à se voir élargies... Par un jeune homme EXTRAordinaire !
- [Surexcitée] Jane, Jane ! Vous le saviez ? Le neveu de mon père reste à la maison ! Il arrive de Londres ! Un brillant jeune avocat... Et qui a une réputation !
- [Ironique] Pour ses retards ?
- Ils croient pouvoir disposer de nous à leur guise, mais... Je ne l'accepterais pas.
- Nous n'avons pas le choix.
- Bien sûr que nous l'avons.
- Venez... Je... dépend... intégralement de mon...
- Vous dépendez de votre oncle... Et moi, je dépend de vous...
- Vous jugez cette assemblée avec beaucoup de sévérité.
- Ce sont les mots que vous auriez employés.
- Je pense par moi-même, si vous le permettez.
- Vous l'incitez à vous prendre pour votre argent ?
- Les hommes le font.
- Ça ne rend pas la notion honorable.
- Je suis une femme censée.
- Grâce à Dieu, je ne le suis pas, d'après vous.
Avoir une femme qui pense est considéré comme très mal avisé, mais avoir une femme qui a une réputation en littérature est tout à fait scandaleux.
- Que fait-elle donc ?
- Elle écrit.
- N'y a-t-il pas moyen de remédier à cela ?
Vous, les sieurs de votre espèce, vous êtes la gangrène d'une société civilisée. Et la gangrène, cela s'ampute. Bagne à perpétuité.
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Emotional-Movies, Posté le lundi 11 juillet 2016 09:12
http://emotional-movies.skyrock.com/3251539488-JANE.html :)