
Date de sortie : 21 Octobre 1998
Réalisé par Roberto Benigni
Avec Roberto Benigni, Nicoletta Braschi, Pietro De Silva
Film italien.
Genre : Drame, Comédie, Guerre
Durée : 1h 57min.
Année de production : 1998
Titre original : La Vita e bella
Distribué par Bac Films
Synopsis: En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d'ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l'administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l'enlève le jour de ses fiancailles avec un bureaucrate du regime. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils: Giosue. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors deporté avec son fils. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmene aux camps de la mort où Guido ve tout faire pour éviter l'horreur à son fils...
Mon avis: J'ai vraiment aimé ce film. Un film très émouvant. Benigni réussi à nous faire rire dans ce monde horrible sans pitié. Transformer ce camp en un grand parc d'attraction pour sauver son fils et trouver en même tps tous les moyens pour communiquer avec son épouse Dora est héroique!
Pour ceux qui n'ont pas vu le film et qui ne veulent pas savoir la fin, ne pas lire la suite!
Même si j'étais trise qu'il meure, j'ai trouvé cette fin judicieuse mais s'il s'en était sorti avec toute sa famille, je n'aurais pas trouvé le film aussi émouvant...
Répliques: Quand on me prononce, je ne suis plus... Réponse, le silence.
Soldat [en allemand] : Soyez attentifs, je ne le dirai qu'une fois !
Guido : On commence le jeu, les retardataires sont éliminés !
Soldat : Vous avez été amenés dans ce camp pour une seule raison...
Guido : Le premier qui obtient un total de 1000 points gagne un véritable char d'assaut...
Soldat : ... travailler !
Guido : Sacré veinard !
Soldat : Le sabotage sera puni de la peine de mort [il tend le bras pour désigner un endroit au dehors] les exécutions ont lieu dans la cour [il désigne son dos] d'une balle dans la nuque.
Guido : Tous les jours, le classement vous sera communiqué par ce haut-parleur là [il tend le bras pour désigner un endroit au dehors] et chaque jour, la personne qui sera classée dernière devra porter la mension "âne" [il désigne son dos] sur un carton qui sera accroché dans le dos.
Soldat : Vous avez l'honneur de travailler pour la grande Allemagne à l'édification du Reich.
Guido : Nous, on joue le rôle des très très méchants qui crient sans arrêt et qui donnent des ordres en hurlant. Ceux qui ont peur perdent des points.
Soldat : Trois règles importantes. La première : ne pas s'évader. La deuxième : obéir à tous les ordres sans discuter. La troisième : toutes tentatives de révoltes seront punies de pendaison. Est-ce clair ?
Guido : Dans trois cas, on peut perdre le total des points acquis. Premièrement : tous ceux qui se mettent à pleurer. Deuxièmement : tous ceux qui demandent à voir leur maman et troisièmement : ceux qui se plaignent d'avoir faim et qui demandent un goûter. Aucun goûter.
Soldat : Vous devez être heureux de travailler ici. Si vous suivez toutes les règles, vous n'avez rien à craindre.
Guido : Et on a vite fait de perdre des points. Pas plus tard qu'hier, j'ai perdu 40 points parce que j'avais cassé les pieds à tout le monde pour avoir de la marmelade.
Soldat : Obéissez !
Guido : A la confiture d'abricot.
Soldat [à qui un autre soldat a murmuré à l'oreille] : Autre chose.
Guido : Lui, à la fraise.
Soldat : Au coup de sifflet [il porte deux doigts à sa bouche] vous devez tous sortir immédiatement du baraquement...
Guido : Toutes les sucettes [il porte deux doigts à sa bouche] sont interdites. C'est pas la peine de réclamer, on n'en donne pas. On les mange toutes.
Soldat : ... en rang par deux...
Guido : Hier, j'en ai mangé une vingtaine.
Soldat : ... en silence !
Guido : J'ai un de ces mal de ventre !
Soldat : Tous les matins...
Guido : Mais je me suis régalé.
Soldat : ... il y a un appel.
Guido : Ça valait le coup.
Soldat : Je vous ai énoncé les choses les plus importantes. Celui qui veut en savoir plus peut interroger ceux qui sont ici depuis longtemps. J'ai terminé. [il sort du baraquement]
Guido : Excusez-moi de vous fausser compagnie, mais aujourd'hui, on joue à cache-cache et si j'y vais pas, j'ai peur de me faire engueuler.
- Politiquement, comment vous situez-vous?
(hurlant sur ses fils)
- Benito, Adolf! Asseyez-vous!... Pardon Guido, tu disais?
On est déjà venus ici toi et moi, tu ne te souviens pas? La nuit où j t'avais offert de te raccompagner et que nous avons dormi ensemble.
Ce fut une très belle nuit, je me serrais contre toi, je fis deux tours de valse, et je m'arrêtai.
Je voulais te dire,
J'ai très envie de faire l'amour avec toi.
Je ne le dirai à personne et surtout pas à toi.
Il faudrait me torturer pour me faire dire que je veux faire l'amour avec toi.
Pas une seule fois mais des millions.
Si je devenais fou,
Je te dirais que je le ferais
Devant la maison toute la vie durant.
Excusez-moi, je ne voulais pas vous déranger, considérez-moi comme un rêve.
Dans la souffrance, c'est beau de croire au soleil pendant la nuit.
On a le devoir du bonheur, d'être heureux.
On doit essayer. Avoir le droit de crier que la vie est belle.
30*50*60*70*80
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Si toi aussi tu as un blog cinéma et que ce film fait parti de ton répertoire, n'hésite pas à m'envoyer le lien de l'article et je le mettrais sur cet article ci-dessous :
Emotional-Movies, Posté le lundi 11 juillet 2016 09:22
Je suis en train de faire l'article