
Réalisé par Marcel Carné
Avec Jean Gabin, Michel Simon, Michèle Morgan, plus
Long-métrage français .
Genre : Drame
Durée : 01h31min
Année de production : 1938
Synopsis: À la veille de la Seconde Guerre Mondiale, Jean, un soldat déserteur de l'armée coloniale, se rend au Havre dans l'espoir de quitter le pays. Il tombe amoureux d'une jeune femme, Nelly, rencontrée dans un bar près du port. Nelly vit dans la terreur de son tuteur, Zabel, qu'elle soupçonne d'avoir tué son amant. Jean et Nelly vivent un amour passionné et clandestin, mais Jean doit s'embarquer pour le Venezuela. Au moment où son bateau s'apprête à partir, Jean décide de rejoindre Nelly. Il arrive à temps pour la sauver des mains de Zabel, qu'il assassine. Nelly pousse Jean à s'enfuir, mais celui-ci est lâchement tué par Lucien, un petit malfrat dont il s'était attiré l'inimitié.
Mon avis: Le premier film que j'ai vu quand j'ai commencé le cinéma audio-visuel au lycée. Nous n'arrêtions pas de répéter la réplique culte "T'as de beaux yeux tu sais"! Un des meilleurs films du cinéma français grâce à son réalisme, concept encore trop peu mis en avant à l'époque, à ses dialogues signés par Jacques Prevert toujours aussi poétique que sulfureux, des décors magnifiques ainsi que l'atmosphère enbrumé des docks, une distribution idéal, Gabin en tête et de bons seconds rôles Michel Simon et Pierre Brasseur. Réalisme poétique... Telle est l'expression résumant de manière parfaitement éloquente le cinéma de Marcel Carné. Le Quai des Brumes nous plonge dans un Havre insituable, universel, peuplé de personnages émouvants - un peintre visionnaire, une jeune fille au regard pénétrant, un déserteur poursuivi par un chien - lieu de toutes les passions et de toutes les tragédies. La simplicité des mots de Prévert, le traitement lyrique des personnages et l'effacement de la mise en scène au profit des acteurs font de ce film un classique encore et toujours d'actualité...
Répliques:
- T'as de beaux yeux tu sais.
- Embrasse-moi
Si vous partez, p't'être que vous m'emmènerez... Faut me garder...
T'es une drôle de fille, quand même.
C'est vrai, j'ai qu'à te regarder, t'écouter, et puis tu me donnes envie de pleurer.
Tu peux pas savoir ce que tu me plais.
Je voulais te dire que, au moins une fois, j'avais été heureux dans la vie, à cause de toi.
- Un homme et une femme ça peut pas s'entendre. Ils parlent pas pareil, ils n'ont pas le même vocabulaire.
- Ils peuvent peut-être pas s'entendre, mais ils peuvent s'aimer.
C'est le coup de foudre, le coup de bambou, l'amour quoi.
Tu sais, le p'tit mec avec ses ailes dans le dos et puis les flèches.
Les coeurs sur les arbres, la romance, puis les larmes.
- Pourquoi tu souris?
- Je sais pas. Je croyais que la vie était tellement triste et puis je vois tout d'un coup que je me suis peut-être trompée, alors je suis contente.
- T'es bien avec moi?
- oh, vous pouvez pas savoir comme je suis bien quand je suis avec vous. Je respire, je suis vivante? ça doit être comme ça quand on est heureux.
- Je peins malgré moi les choses cachées derrière les choses! Un nageur, pour moi, c'est déjà un noyé. Je crois peindre la joie, la musique, un bal, une noce en plein air et sur ma toile, c'est la jalousie, la haine, le meurtre, le cimetière...
- Des natures mortes, quoi!
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