
Réalisé par Christophe Honoré
Avec Béatrice Dalle, Romain Duris, Jeanne Balibar, plus
Long-métrage français .
Genre : Drame
Durée : 01h45min
Année de production : 2001
Distributeur : ARP Sélection
Synopsis: Ce film dresse, à travers dix-sept moments clefs de sa vie, le portrait de Cécile Cassard, une femme qui tente de reconstruire sa vie.
Mon avis: Découverte du réalisateur Christophe Honoré avec ce film.
L'écriture du film me plait, ces portraits sont comme une série de court-métrages! Une image très soignée, voire raffinée, avec des couleurs saturées, très expressionistes , Une bande son remarquable : un rock chaud,balancé, des chansons superbes.
Béatrice Dalle est irréprochable dans la construction et la deconstruction de son personnage. Psychologiquement fragile on sent la douleur qui l'incruste et son personnage peint cette mélancolie à l'image.
L'interprétation de Romain Duris est surprenante car elle change de ses autres interprétations du moins celle du beau garçon tendre...
Même si ce n'est pas Romain Duris le héros, les deux scènes qui m'ont marqué le mettent en valeur!
1ère scène: Cécile descend l'escalier après sa nuit avec les deux garçons et surprend un jeune homme devant le miroir en train de pleurer. Un plan rapproché, Romain est de 3/4 dos, se regarde dans la glace où il apparait 3/4 face. Un jeu sur le reflet. Un plan attendrissant car on dirait un enfant qui découvre son image. Il est annonciateur de la fin quand il va se laisser aller et pleurer sans se forcer.
De plus, c'est un plan trompeur car on s'imagine qu'il va tomber amoureux de Cécile... et quelle est notre surprise quand on apprend qu'il est homosexuel!
2ème scène: Ce plan est plus émouvant. Cécile et "Romain" parlent de leur avenir ou c'est plutôt lui qui parle du garçon qu'ils feront, son éducation... il s'enflamme!
Et soudain elle lui raconte son abandon de son petit garçon. Lui se met à pleurer. Elle le prend dans ses bras. Lui en plan taille, les bras de Cécile l'entourant dans la cadre. Emouvant. Il pleure comme un enfant et elle le console comme une mère consolant son enfant... Une certaine poésie se dégage de ce plan qui ressemble à un tableau représentant la vierge Marie et son enfant ou quelque chose comme ça
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